Influenza aviaire hautement pathogène : abaissement du niveau de risque et fin de la claustration des volailles

Mis à jour le 04/05/2023

Depuis le 30 avril 2023, par décision du ministre de l'Agriculture , le niveau de risque vis à vis de l'influenza aviaire hautement pathogène est abaissé de "élevé" (niveau maximal) à "modéré" (niveau intermédiaire).

Cette décision se fonde sur :

  • l’absence de foyers d’IAHP en France depuis plus d’un mois
  • la diminution de l’incidence des cas d’influenza aviaire dans l’avifaune sauvage
  • la fin des migrations ascendantes sur le territoire métropolitain
  • l’élévation des températures en France donc la moindre survie du virus dans le milieu extérieur

Pour mémoire, le niveau de risque était passé à « élevé » depuis le 11 novembre 2022.

En conséquence, les mesures de biosécurité renforcée sont levées sur l'ensemble du territoire départemental à l'exclusion des 77 de la zone à risque particulier (ZRP) c'est à dire les communes situées en bord de Seine là où les oiseaux ont l'habitude de se rassembler pour se nourrir et se reposer).

En d'autres termes, les mesures de claustration visant les volailles d'élevages commerciaux et non commerciaux et les oiseaux captifs sont levées sur tout le département à l'exclusion des 77 communes situées dans la ZRP ( voir liste ci-jointe ).

Dans la ZRP, restent en vigueur les mesures suivantes :

  • claustration ou protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux
  • interdiction des rassemblements d’oiseaux (tels que concours ou expositions) et de la participation des oiseaux originaires de ZRP à des rassemblements organisés dans le reste du territoire
  • interdiction des transports et lâchers de gibiers à plumes
  • interdiction d’utiliser des appelants.

Ces mesures s'appliquent notamment aux détenteurs de basse-cours qu'il vous revient d'informer ( voir flyer ci-joint ).

En outre, l'arrêté préfectoral instaurant une zone de contrôle temporaire en raison des nombreux cas d'IAHP détectés dans la faune sauvage résidente a été levé ( ci-joint ).

Au cours de l’automne et l’hiver 2022, l’épizootie a été moins forte que l’année précédente.

Depuis le mois d’août 2022, 315 foyers d’IAHP ont détectés en France. L’incidence de la contamination a connu un pic entre nombre novembre 2022 et février 2023. Si, au total, 13 régions ont été touchées, les foyers ont très majoritairement concerné les régions Pays de Loire, Bretagne et Nouvelle Aquitaine. Depuis plus de 30 jours, aucun nouveau foyer n’a été mis en évidence.

Depuis la même date, 467 cas ont été détectés sur des oiseaux sauvages libres. Depuis la mi-mars, le nombre de cas détectés dans l’avifaune résidente, y compris en région IDF, est en baisse constante.

En Seine et Marne, ont été détectés, depuis octobre 2022 :

  • 2 foyers : dans un élevage de gibiers à Fontenailles et une basse-cour à Favières
  • 8 cas groupés sur des oiseaux sauvages.