L'épreuve pratique du permis B

Mis à jour le 14/12/2023
Cette page décrit les modalités de passage des examens pratiques du permis B.

Examens pratiques du permis de conduire de la catégorie B

Le bureau de l’éducation routière organise environ 40 000 examens du permis de conduire de la catégorie B par an, sur l’ensemble du territoire seine et marnais.

Les centres d’examens sont situés à Meaux, à Coulommiers, à Lagny-sur-Marne, à Vaux-le-Pénil, à Avon, à Provins, à Montereau-fault-Yonne, à Nemours.

Les examens du permis de conduire B sont encadrés réglementairement par l’arrêté du 19 février 2010 que vous pouvez retrouver sous ce lien: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000021897924

Le cadre réglementaire, de l’inscription à la catégorie aux passages des examens théoriques et pratiques est détaillé sur cette page: https:// www.seine-et-marne.gouv.fr/Demarches-administratives/Toutes-les-demarches/Permis-de-conduire/Passer-son-permis#!/particuliers/page/F2828

Présentation de l’épreuve pratique:

Au début de la session d’examen, l’inspecteur prend contact avec les candidats et leur présente collectivement l’épreuve. Avant de débuter l’épreuve, il vérifie l’identité du candidat qui s’installe au poste de conduite.

Le parcours d’examen se déroule pour un tiers en agglomération et pour deux tiers hors agglomération, sous réserve des possibilités liées au trafic le jour lors de l’examen. La durée effective du parcours est de 25 minutes. L’inspecteur guide le candidat tout au long du parcours, sauf pendant la phase conduite autonome qui dure au maximum cinq minutes. En cas de doute sur une direction, le candidat peut à tout moment faire répéter l’inspecteur. Pendant la phase de conduite autonome, l’inspecteur demande de rejoindre un point précis en suivant un itinéraire. Il s’agit donc de savoir conduire en suivant les panneaux directionnels.

Le parcours comprend une manœuvre en marche arrière (marche arrière en ligne droite ou en courbe, créneau, épi, bataille, demi-tour) et un freinage pour s’arrêter avec précision (qui peut être imposé par la signalisation).

L’inspecteur fait preuve d’une neutralité bienveillante à l’égard des candidats au permis de conduire. S’il peut être amené à faire des remarques pendant l’examen, ces remarques sont des conseils destinés à permettre aux candidats de se corriger.

Conditions d’admissibilité à l’épreuve pratique :

Elles sont rappelées par l’arrêté du 20 avril 2012 ( https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000025803494/) . Il faut, dans cet ordre :

  1. s’être inscrit pour la catégorie B sur le site de l’ANTS et détenir une attestation d’inscription au permis de conduire pour la catégorie B
  2. avoir réussi l’examen théorique général

Le jour de l’examen, les candidats se présentant avec leur école de conduite devront présenter une pièce d’identité répondant aux critères de l’arrêté du 23 décembre 2016 relatif à la justification de l'identité, du domicile, de la résidence normale et de la régularité du séjour pour l'obtention du permis de conduire. Les candidats libres devront en outre présenter la charte de l’accompagnateur, l’assurance du véhicule pour le jour d’examen ainsi qu’une enveloppe timbrée.

Qui sont les inspecteurs du permis de conduire ?

Les inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière (IPCSR) sont des agents de catégorie B de la fonction publique. Leur mission principale est l’évaluation des compétences des candidats au permis de conduire.

La formation initiale des IPCSR se déroule à l'Institut national de la sécurité routière et de recherches (INSERR) à Nevers. Cette formation se fonde sur l'acquisition de connaissances théoriques (Code de la route, procédure d'évaluation, etc.) et sur des mises en pratique régulières en voiture ou en deux-roues. Le maintien des compétences est, par ailleurs, assuré tout au long de leur carrière par des formations continues orientées principalement sur leur métier.

Ils sont audités tous les ans par leur supérieur hiérarchique direct et tous les cinq ans par le ministère de l’intérieur afin d’harmoniser leurs pratiques.

Explication de la grille de notation :

L'expert évalue les compétences du candidat dans les domaines suivants :

  • Connaître et utiliser les commandes
  • Prendre l'information
  • Adapter son allure aux circonstances
  • Appliquer la réglementation
  • Communiquer avec les autres usagers
  • Partager la chaussée
  • Maintenir des espaces de sécurité
  • Lors du parcours hors agglomération, l'expert peut demander au candidat la mise en action d'un accessoire dans le but d'évaluer sa maîtrise de la trajectoire du véhicule.

Pour chacune de ces compétences, l'expert attribue la note 0,1,2 ou 3, en s'appuyant sur les définitions suivantes :

  • Niveau 0 : au moins une composante de la compétence n'est pas acquise et le candidat est incapable de la restituer. Pour autant, la sécurité n'a pas dépendu des tiers.
  • Niveau 1 : la compétence est en cours d'acquisition mais mal maîtrisée. Elle a été mise en œuvre pendant l'examen, mais de manière incomplète.
  • Niveau 2 : la compétence est acquise. Elle a été mise en œuvre pendant l'examen à des niveaux de qualité variable.
  • Niveau 3 : la compétence est correctement et régulièrement restituée. Le candidat a su la mettre en œuvre à chaque fois que cela était utile. Le niveau 3 ne correspond pas à une prestation parfaite et l'évaluation doit tenir compte tant du contexte de réalisation des actions de conduite que de l'expérience limitée du candidat.

Toute action, non-action ou tout comportement dangereux du candidat plaçant les autres usagers et/ ou le véhicule dans une situation où la sécurité dépendrait essentiellement des réactions des tiers constitue une erreur éliminatoire.

Sans préjudice de cette définition, l'erreur éliminatoire est également constituée si le candidat commet l'une des infractions suivantes :

  • Circulation à gauche sur une chaussée à double sens ( R. 412-9) ;
  • Franchissement d'une ligne continue ( R. 412-19) ;
  • Circulation sur les bandes d'arrêt d'urgence ( R. 412-8) ou les voies réservées ( R. 412-7) ;
  • Non-respect d'un signal prescrivant l'arrêt ( R. 412-30, R. 415-6) ;
  • Circulation en sens interdit ( R. 412-28).

L'erreur éliminatoire entraîne obligatoirement l'échec à l'examen, qu'elle ait ou non nécessité une intervention physique ou verbale de l'expert.

En cas d'incapacité manifeste et durable du candidat à assurer la sécurité, l'expert peut décider de ne pas mener l'examen à son terme. Cette incapacité entraîne l'échec à l'examen.

Retrouvez ci-dessous la campagne de communication élaborée par les inspecteurs du permis de conduire du département concernant la présentation de l’épreuve, la grille de notation et les mythes de l’examen.