Présentation

Mis à jour le 08/08/2013

Conformément au code de la santé publique, toute personne qui offre au public de l’eau en vue de l’alimentation humaine est tenue de s’assurer que cette eau est propre à la consommation. Les eaux destinées à la consommation humaine doivent être conformes aux limites de qualité définies par ce même code.

Depuis une dizaine d’années et, notamment du fait des pollutions diffuses d’origine agricole, la qualité des ressources en eau s’est fortement dégradée vis-à-vis des paramètres nitrates et pesticides.
Pour l’année 2004, le nombre d’habitants de Seine-et-Marne desservis par une eau présentant une non-conformité chronique est :

  •  Pesticides : 226 000 habitants (184 communes),
  •  Nitrates : 20 000 habitants (48 communes),
  •  Sélénium : 26 000 habitants (21 communes),
  •  Fluorures : 22 000 habitants (9 communes).

Des programmes ont été entrepris pour reconquérir la qualité de la ressource. Ces actions préventives ne permettent cependant pas d’envisager une amélioration suffisante à court terme. Il est donc nécessaire de mettre en œuvre des solutions curatives pour alimenter la population avec une eau conforme aux normes afin de garantir son état de santé à court et à long terme.

A la demande des élus, le Préfet a demandé à ses services d’élaborer un schéma départemental d’alimentation en eau potable, synthèse des études déjà menées sur le sujet. Ce document doit permettre aux collectivités de s’engager sur des actions garantissant pérennité et sécurité de l’alimentation tant en termes de quantité que de qualité. La solidarité intercommunale a été privilégiée afin de répondre globalement à ces deux objectifs.

Afin de remettre en perspective l’urgence à trouver des solutions durables en matière d’alimentation en eau potable, ce document présente :

  •  la qualité des ressources en eau ;
  •  les non-conformités majeures de l’eau distribuée et les risques pour la santé humaine, en particulier lors d’une exposition durable, ce qui est déjà le cas sur certaines collectivités ;
  •  les actions de prévention engagées ;
  •  la méthode d’élaboration, la portée et la grille de lecture du présent schéma.